ATTENTATS LONDRES:MISE EN SCENE MEDIATICO-POLICIERE

Publié le par ELMIR

 
« ATTENTATS » DE LONDRES ET DE GLASGOW : MISE EN SCENE MEDIATICO-POLICIERE
 
Le mercredi, Tony Blair cède sa place à son ami e son ministre de l’Economie Gordon Brown. Le Vendredi matin, trois soldats britanniques ont été tués en Irak et dans l’après-midi même, on annonce trois attentats déjoués, deux au centre de Londres et un contre une terminale de l’aéroport de Glasgow. Tous ces événements n’ont apparemment pas de relations directes entre eux et pourtant à les scruter à la loupe, on découvre qu’ils font partie d’une seule et même stratégie menée de concert avec les médias locaux et internationaux, Scotland Yard et les services secrets anglais et américains. Depuis le 11 septembre 2001, les attentats de Madrid et de Londres, les deux gouvernements britannique et américains qui occupent actuellement l’Irak tentent de mettre en place une stratégie visant à montrer leurs muscles pour prévenir d’éventuels attentats dont les seules victimes sont et seront malheureusement non pas ceux qui ont déclenché la guerre d’Irak et qui ont attisé du coup les flammes du terrorisme international, mais les simples citoyens qui ont ou qui auront à payer le prix fort pour les politiques erronées de leurs propres dirigeants politiques.
 
ATTENTATS DE LONDRES ET DE GLASGOW : DES POINTS D’INTERROGATION
 
Les deux attentats du centre de Londres ont raté mais la couverture médiatique anglaise relayée par les mass-medias internationales était d’une telle ampleur que l’on a cru regarder le film Apocalypse now. Le mode opératoire est le même : explosifs et clous devant une discothèque. Les caméras de télévision arrivent et filment les voitures bourrées d’explosifs. Une première question se pose : tout le monde a vu la voiture, mais qu’est-ce qui prouve qu’il y avait des explosifs à bord ? Même si nous admettions que les explosifs existaient réellement dans la voiture, qu’est ce qui prouve que ce sont des terroristes qui les ont posées et non pas la police elle-même à des fins de manipulation de l’opinion publique ? Ce sont des questions que tout un chacun a le droit de se les poser.
 
La troisième voiture qui a heurté un mur de l’aéroport de Glasgow était en flamme. C’est tout de même curieux qu’une voiture en proie à des flammes d’une telle intensité n’ait pas explosé. Son conducteur était muni d’une ceinture bourrée d’explosifs n’a pas explosé lui non plus. C’est du jamais vu dans l’histoire de la chimie où des explosifs restent indifférents à la température et à la chaleur. Cette histoire à dormir débout dépasse tout entendement humain et il y a fort à parier que là aussi, c’est plutôt un coup monté par le police anglaise et par les services de renseignements anglais et américains.
 
On ne peut qu’émettre des doutes sur la réalité de ces attentats, car l’histoire passé nous a appris beaucoup de choses. Ceux qui commettaient ce genre d’attentats étaient d’habitude des Kamikazes qui fonçaient tout droit vers leurs cibles avec leurs voitures bourrées d’explosifs à l’inétrieur desquelles ils périssaient sans se poser trop de questions sur leur destin terrestre ou céleste. C’est exactement la scène habituelle à laquelle tout le monde assiste quotidiennement en Irak et en Afghanistan et comme on l’a vu à Londres le 7 juillet 2005 quand les auteurs ont péri en même temps que leurs victimes. Ce sont des personnes déterminées et motivées par des raisons religieuses qui les empêchent d’hésiter ou de faire les choses à moitié, regarder une voiture exploser sans mourir dedans. Un membre confirmé appartenant à une organisation terroriste ne se sépare jamais de son véhicule piégé. En outre, les organisations terroristes ont acquis une grande expérience dans le maniement des explosifs et une grande partie de leurs partisans, en ayant l’exemple des pirates de l’air qui avaient fait effondrer les tours du World Trade Center, appartient à une élite intellectuelle munie d’un bagage technique, fortement politisée et anti-occidentale. La guerre en Irak leur a apporté une foule de connaissances techniques et une bonne compréhension de la psychologie guerrière de leurs adversaires pour comprendre leur stratégie et leur tactique et pour mieux peaufiner leurs propres ripostes. Il est bien clair que les gouvernements britannique et américain savent parfaitement qu’ils n’y peuvent rien contre cette nouvelle forme de guerre, la guerre asymétrique où les protagonistes n’utilisent pas les mêmes armes pour se combattre. L’expérience montre aussi que les attentats commis par les organisations terroristes sont exécutés soit simultanément dans plusieurs endroits différents soit dans des lieux très fréquentés comme les transports urbains et ferroviaires.
 
OBJECTIFS POLITIQUES ET SECURITAIRES DE LA MISE EN SCENE MEDIATICO-POLICIERE
 
Cette mise en scène médiatico-policière répond à des objectifs politiques et sécuritaires bien précis. D’abord politique, car cette opération s’apparente à un coup monté et orchestrée sciemment par les services de renseignement britannique et américain pour détourner l’opinion publique britannique des victimes britanniques qui tombent quotidiennement sur le théâtre des opérations militaires en Irak et en Afghanistan sans que le commun des mortels ne sache la finalité de ces guerres. C’est aussi pour détourner l’attention de l’opinion publique britannique de la question du retrait des troupes dans ces deux pays pour l’orienter vers la question du danger de l’intégrisme islamique sur le sol britannique. L’administration Bush craint fortement que le gouvernement de Gordon Brown ne retire ses troupes de l’Irak et de l’Afghanistan comme l’avait fait le gouvernement socialiste de Zapatero après la défaite électorale de l’ami de Bush, José Maria Aznar qui a voulu manipuler son opinion publique en l’orientant vers la piste de l’ETA suite aux attentats de Madrid de mars 2005. Ce coup médiatico-policier avait aussi des objectifs sécuritaires visant a donner de temps en temps un coup de pied dans la fourmilière islamique et intégriste en Grande Bretagne, question de lui rappeler qu’il est sous surveillance et par les caméras et par la police et qu’il lui est très difficile d’opérer sans être pris dans le filet. C’est aussi l’occasion de détourner les nouvelles lois antiterroristes pour maintenir la pression sur des individus soupçonnés de complaisance ou d’aide à certains groupes islamiques radicaux. Toutes ces gesticulations médiatiques s’apparentent aux nouvelles techniques mises en œuvre par les gouvernements européens pour lutter contre le terrorisme. Mais on ne peut que douter de leur efficacité à moyen et long terme, car ceux qui mettent en œuvre ce genre d’opérations ignorent ou feignent d’ignorer que la guerre d’Afghanistan et d’Irak a ouvert une boite de pandore qu’il est très difficile voire impossible de refermer et surtout pas avec une telle mascarade médiato-policière.
 
FAOUZI ELMIR
 
MOTS CLES : Attentats, medias, police, Londres, Glasgow

Publié dans TERRORISME

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